Au début de Février 1944, c'était un Dimanche, tous gris vers 11h, je rentrais dans la maison lorsqu'une énorme explosion se produisit juste au dessus. Un avion venait de se disloquer. L'après-midi, une amie me dit qu'un aviateur bléssé se trouvait chez Dequecker. Il était allongé devant unen fenêtre en attendant qu'on vienne le chercher pour l'envoyer à l'hôpital.
Un peu plus loin, a l'angle de la rue du Prebytère et de la rue du Grand Montoir, dans la cour d'une petite ferme, un morceau de ce qu'il m'a semblé être la carlingue brûlait encore.
Le dimanche suivant, tout l'après-midi, des gens de Villers, certains une fleur à la main, se rendaient au cimetière de Pisseleux sur les tombes des aviateurs. C'était très émouvant. |
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Early in February 1944, it was on a Sunday, grey weather all around, about eleven, I was on my way back home when a huge explosion occured just above. An airplane had just broken apart. In the afternoon, a friend of mine told me that an injured airman was at the Dequecker's. He was lying in front of a window, waiting for someone to come and get him to the hospital. A bit further, at the corner of the Presbytere street and the Grand Montoir street, in the courtyard of a little farm, a part of what seemed to me to be the airframe was still burning. On the following sunday, for the whole duration of the afternoon, people from Villers-Cotterêts, some with a flower in hand, were heading to the cemetary in Pisseleux to the graves of the arimen. It was very moving. |
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